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Auteur : Reynouard Vincent
Ouvrage : Gestapo Justice pour une police calomniée
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Pour la première fois : l'histoire de la Gestapo - écrite à l'aide des procès d'après-guerre. La Gestapo - Geheime Staatspolizei (Police secrète d'État) - reste le symbole de la « terreur policière » qui aurait existé sous Hitler dès son arrivée au pouvoir et, plus tard, dans tous les pays occupés par l'Allemagne. Au « grand » procès de Nuremberg, cette police secrète figura parmi les associations nationales-socialistes mises en bloc au banc des accusés en vertu du principe de la culpabilité collective. Dans son réquisitoire introductif, le procureur américain Robert Jackson déclara: Par l'action de ces formations criminelles, les dirigeants nazis (...) instituèrent la règle de la terreur. Ces organisations d'espionnage et de police furent utilisées pour traquer toute forme d'opposition et pour punir toute dissidence. Ces organisations créèrent et administrèrent bientôt des camps de concentration (TMI, II, 137). Peu après, un de ses assistants, le commandant Frank B. Wallis, lança : Les formations du Parti, les SA, les SS, ainsi que le SD et la Gestapo étaient les instruments maudits de la suppression de toute opposition, réelle ou en puissance (TMI, II, 202). Aujourd'hui, les historiens rappellent qu'au terme des débats, cette police fut finalement reconnue « organisation criminelle ». C'est en partie vrai. Mais les propos entendus lors des audiences infirment en grande partie l'histoire officielle. De plus, à partir de 1944, en France, des « auxiliaires » de la Gestapo furent traduits en Justice pour leurs agissements sous l'occupation. Vincent Reynouard a consulté les sténographies de ces procès. Ce qu'il y a découvert contredit largement la thèse officielle et permet de réfuter bon nombre de mensonges colportés encore aujourd'hui sur le prétendu arbitraire de la Gestapo, les violences, les tortures etc. Un travail passionnant et primordial... ...