Auteur : Brecher Gidéon
Ouvrage : L'immortalité de l'âme chez les juifs
Année : 1857
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Monsieur, La traduction du dernier ouvrage de M. le docteur Brecher, que vous annoncez, sera lue, j'en suis sûr, avec beaucoup d'intérêt, non-seulement par nos coreligionnaires , mais en général par tous ceux qui aiment à s'occuper des intérêts les plus sérieux de la vie humaine. Depuis trop longtemps, on avait pris l'habitude, en traitant de l'immortalité de l'âme, de la refuser aux livres de Moïse, et en général à la Bible , tout en admettant que les Juifs avaient été les premiers à proclamer la doctrine d'un Dieu, pur esprit, qui a créé tous les hommes à son image. Le judaïsme, fier et insouciant, était resté indifférent à l'opinion générale, ou bien à ce qu'on est convenu de désigner sous le nom d'esprit du temps, et croyant avoir l'éternité pour lui, se taisait; c'est ainsi que peu à peu l'idée s'est infiltrée dans la plupart des esprits, que les Juifs n'avaient pas connu anciennement la doctrine de l'immortalité de l'âme. M. le docteur Brecher, le savant commentateur edéditeur du Cosri, a donc rendu un véritable service à la littérature, en réunissant les divers passages de l'Écriture sainte, du Talmud, ainsi que des livres traditionnels de notre croyance, les opinions des docteurs juifs des divers siècles; en un mot, les idées et les coutumes des Israélites sur tout ce qui concerne la vie future. La doctrine consolante , désignée généralement sous le nom d'immortalité de l'âme, s'est emparée, avec une force égale à celle de l'attachement à Dieu, de tout cœur israélite. En traduisant ces idées dans la langue française; la plus universelle et la plus répandue parmi les divers idiomes des peuples civilisés, vous aiderez à déraciner des erreurs trop longtemps accréditées. M. Brecher a peut-être poussé trop loin l'impartialité du rapporteur, en faisant connaître toutes les superstitions qui, à travers les divers âges et les différents pays, se sont attachées à cette sublime vérité, pareilles aux plantes inutiles, qui enlacent l'arbre sans le priver de la séve vivifiante : ces croyances étaient plutôt le résultat d'une foi trop ardente. De toute manière, ce livre, qui est bien loin d'épuiser une aussi riche matière, étant le premier de ce genre, aura frayé la route à d'autres productions. Agréez, Monsieur, je vous en prie, avec tous mes remercîments, l'assurance de ma considération la plus distinguée. Paris, 28 décembre 1856. ALBERT COHN. ...
Gaidoz Henri - Etudes de mythologie gauloise
Auteur : Gaidoz Henri Ouvrage : Etudes de mythologie gauloise Année : 1886 Lien de téléchargement :...